Commentaires client

Malgré l'atmosphére qui pourrait être considérée comme dramatique, ce film présente énormément de scénes humouristiques et pleines d'énergies. De plus, le duo Anne Bancroft (Elephant man) et la jeune actrice jouant le rôle de la petite fille handicapée fonctionne à merveille. C'est un film à découvrir, ou à revoir, ou à conserver dans sa dvdthéque, car, il fait partie des films que l'on peut classer comme classique.

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Une histoire vraie, un film classique

Par Vicky André le 17 juillet 2004

Helen Keller est une petite fille rebelle, que son entourage croit retardée suite à une maladie l'ayant privée de la vue et de l'ouïe. Arrive une jeune institutrice, elle-même malvoyante, qui va parvenir à atteindre Helen et à lui donner les moyens de communiquer à nouveau avec le monde. Helen Keller effectuera par la suite une brillante carrière universitaire et son histoire deviendra célèbre.
L'un des premiers films d'Arthur Penn (Bonnie and Clyde), adapté d'un succès de Broadway. Une oeuvre émouvante et dynamique, de par son sujet et les extraordinaires performances des actrices Anne Bancroft et Patty Duke. La personnalité d'Helen Keller ainsi que l'impact du film à son époque auraient mérité une édition DVD plus étoffée, petit regret qui vaut une étoile en moins.
Deux anecdotes. Patty Duke Astin, Helen dans le film, a également interprété le rôle l'institutrice dans un bon remake pour la télévision dans les années 80, aux côté de Melissa Gilbert. Elle est également la mère de Sean Astin, le Sam du Seigneur des Anneaux.

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Une véritable réussite

Un projet reposant sur la seule conjonction entre budget colossal et grosses vedettes du cinéma ne fera jamais un bon film. Avant toute chose il faut posséder un scénario captivant, des acteurs inspirés, un réalisateur doué et sûr de son art, un compositeur motivé et imaginatif. La réunion de ces talents a opéré dans « Miracle en Alabama », ce film est une véritable réussite. Doté d'un très petit budget et sans star (Elisaberth Taylor était réclamée par les producteurs), c'est Anne Bancroft qui sera choisie par le réalisateur tout comme Patty Duke suite à son interprétation remarquable d'Helen Keller au théâtre trois ans auparavant. Ce film incroyable n'est pas sans rappeler celui d'un autre réalisateur de la « Nouvelle vague », François Truffaut et son « Enfant sauvage » ; la lumière, les cadrages et le montage sont excellents pour un Arthur Penn hyper motivé après son premier succès « Le gaucher » avec Paul Newman. Doté d'une scène de bagarre d'une dizaine de minutes filmée simultanément par trois caméras, « Miracle en Alabama » sort « des sentiers battus » avec cette audace technique et artistique. La difficulté d'éduquer une « sauvageonne » reste un problème à résoudre pour Annie Sullivan ; spécialiste embauchée comme gouvernante pour s'occuper d'une fillette sourde et non-voyante de naissance, l'enfant a grandi dans l'amour immodéré de ses parents issus de la bourgeoise américaine (une chance dans son cas), des parents toutefois trop envahissants qui pardonnent tout à leur fille gâtée et capricieuse. Ils ne savent pas s'y prendre. Bon nombre de personnes en grande difficulté ont été enfermées par le passé dans de sordides hospices, des faits dénoncés en leur temps par la vraie Helen Keller de manière très réaliste ; victime d'un enfermement effectué sans discernement, son parcours est poignant. En 1976 Milos Forman reparlera des conditions horribles de l'internement forcé dans son fameux et exemplaire « Vol au-dessus d'un nid de coucou ». La Helen Keller du film aura plus de chance avec sa gouvernante. Devenu pièce de théâtre en 1959 Patty Duke y interprète à 15 ans le rôle difficile d'une enfant handicapée physique mais assurément pas déficiente sur le plan intellectuelle d'où la confusion des genres. Un rôle dur pour une jeune fille élevée dans sa vraie vie par des tuteurs peu recommandables alors même que ses parents étaient démissionnaires. L'actrice connaîtra un déroulement de carrière tumultueux conditionné par le mélange explosif alcool/drogue. Le message du film n'en est que plus réaliste. on doit tous être élevé et éduqué convenablement pour pouvoir s'intégrer à son environnement. Savoir être ferme avec sa progéniture, intégrer le sens de la rigueur et de la discipline dans tout système éducatif digne, apprendre la tolérance, donner les éléments fondamentaux à l'élève pour progresser et chercher à évoluer dans le respect de la Loi et des convenances revient à savoir bien s'y prendre avec l'éducation de son chien, toutes proportions gardées. en tenant compte de son caractère propre, celui-ci doit connaître ses devoirs et surtout ses limites. Le problème de l'enseignement spécialisé reste plus que jamais un sujet d'actualité et il est traité de manière bouleversante dans « Miracle en Alabama », un film tourné partout dans le pays sauf en Alabama. Chaque parent pourrait y puiser l'énergie supplémentaire pour combattre l'ère de « l'enfant roi » où tout est permis - tout est autorisé, une époque où la fessée et le fouet sont bannis. Et pourtant. Le peu de moyens financiers d'Arthur Penn pour son chef d'oeuvre ne l'aura pas empêché d'intégrer l'orchestre symphonique. Laurence Rosenthal coûtait peu cher car il commençait sa carrière de compositeur de musiques de films ; ses mélodies liées à une marche harmonique descendante très originales sur d'audacieux changements tonalités apportent beaucoup à l'édifice. La musique de Laurence Rosenthal est remarquable. Une véritable réussite elle aussi.

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De l'ombre à la lumière

Par tabare27 le 19 août 2011

Film de 1962 d'Arthur Penn, qui avait signé Le gaucher, avec Anne Bancroft et Patty Duke, qui revit le rôle de Helen Keller une fois déjà joué au théâtre. UN film qui prend le spectateur à la gorge, inspiré de l'histoire vraie de Helen Keller, sourde. muette et aveugle dès son 19ème mois. des suites d'une congestion maligne du cerveau. Le film. drame douloureux et tendre à la fois, est basé sur le livre de Helen Keller, Histoire de ma vie. En désespoir de cause,les parents engagent une institutrice spécialisée quand Helen a 7 ans, dans l'espoir de l'aider dans leur éducation. Seul sa mère était capable de la comprendre, mais c'était pour des choses qui relèveaient plus de l'instinct que de la raison. L'institutrice Anne Sullivan, interprétée à merveille par Anne Bancroft, est un double défi pour l'enseignante qui devra faire face à un enfant presque sauvage, avec lequel n'a aucune affinité au début, et à la réticence des parents qui sont effrayés par leurs méthodes. Annie Sullivan est malvoyante, et deviendra aveugle la dernière année de sa vie. Il s'entame une lutte acharnée entre l'enseignante et l'enfant qui refuse de coopérer, et les parents qui deviennent hostiles en voyant qu'il n'y a pas des progrès, et doit batailler ferme pour obtenir la confiance de l'entourage plus que sceptique à son égard. Mais peu à peu, Helen abandonne ses instincts de resistance pour se plier à la loi du savoir, par la volonté d'apprendre et de s'ouvrir au monde, car au début, elle ne savait pas que toute chose a un nom. Avec des résultats qui viennent petit à petit, et des délais que Annie obtient avec beaucoup de fermeté et conviction, Helen s'éveille et sa transformation est foudroyante, et une fois l'orage de la prise de contact stompé, une longue affinité naît entre les 2 personnages, qui durera toute la vie.
Film en noir et blanc, donne l'atmosphère dans laquelle le personnage évolue.
Les 2 interprètes ont obtenu un Oscar par leur interprétation, jamais autant mérité, car il s'agit d'une performance interprétative et physique, car entre les 2 personnages il y a parfois des tours de force, des scènes musclées, filmées en simultané par plusieurs caméras, qui essoufflent même le spectateur. Il faut savoir que Patty Duke a 15 ans au moment où elle interprète Helen. Film qui touche par l'interprétation, et par l'histoire ,car il s'agit de l'histoire vraie de Helen Keler, privée de 3 de ses sens. que avec l'aide précieuse d'une institutrice hors normes qui la conduira de l'ombre vers la lumière, et elle n'apprendra pas seulement à lire, mais se révélera une enfant très douée qui fera des études universitaires, et deviendra écrivain. Un film admirable

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Par Ene Nahia le 22 novembre 2009

Rencontre avec une gouvernante que la vie n'a pas épargnée et qui se refuse de voir dans une petite fille de sept ans, sourde et aveugle, qu'une sauvageonne que ses parents en ont fait. Après une dure confrontation, Hélène va sortir de son mutisme, faire la relation entre le objets et les mots qui les désignent et devenir ainsi un être humain dans dans toute la noblesse de son acception.
Véritable chef d'Å“uvre, ce film nous émeut jusqu'aux larmes.

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Par ffcat le 12 août 2012

J'avais commandé ce Dvd depuis fort longtemps.

Et j'avais la trouille de le regarder. D'un côté une admiration sans borne pour le boulot d'A. Penn.

Et la crainte d'être déçu par une niaiserie du style "les pauvres sourds et muets, que c'est triste ma bonne dame".

Eh bien, putain la vache !

(Désolé, je parle et surtout je pense comme cela, c'est mon handicap à moi).

C'est juste un peu plus violent qu'un western de S. Leone.

La scène finale du film, avec le père se précipitant sur sa fille et l'orthophoniste est tellement intense que j'en ai chialé.

La honte. Un truc que je ne pardonnerai jamais à A. Penn.

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Par Ecnerolf le 18 septembre 2009

Ce film est un pur chef d'oeuvre si vous vous laissez téléporter quelques dizaines d'années en arrière. Le jeu des acteurs (actrices) est absolument exeptionnel. Si on tournait ce film maintenant, certaines scènes seraient censurées pour cause de racisme "un poil" choquant.

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Le miracle du travail

Par Aurélie le 27 septembre 2005

C'est un très beau film, il faut dire aussi que les actrices jouent très bien, on a l'impression que Patty Duke est réellement non-voyante. Cependant, je ne comprends pas pourquoi le film se finit aussi rapidement, la fin aurait pu être le commencement de l'histoire. Dans le livre, on voit les progrès réalisés par Helen, on aurait aimé les retrouver dans le film. Je conseille à tous de lire la biographie et l'autobiographie d'Helen Keller, ce sont de très beaux livres à découvrir. La force de ces livres donne envie de suivre l'exemple d'Helen Keller et de son admirable professeur, Annie Sullivan. Ils nous donnent envie de rencontrer les non-voyants et les sourds, et ils nous conduisent à découvrir leur vision et leur langage.

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Par TataDharma le 10 novembre 2012

Un petit film, dont l'incroyable histoire est vraie, inspirée de la vie de Helen Keller. 2 actrices émouvantes, touchantes, récompensées par les Oscars de la meilleurs actrice et meilleur second rôle féminin, totalement mérités. à voir.

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Miracle en Alabama

Par Virginie le 31 décembre 2012

J'ai adoré le livre qui est une merveille et le film est tout aussi excellent. Je le conseille sans hésitation.